« Ah non, samedi, je ne peux pas, désolée ! J’ai un trail dans le Vercors ! »
Dans la famille des bonnes excuses, il y a la classique : « J’ai piscine. » Vu l’essor de la discipline, parions qu’il y aura bientôt une autre classique : « J’ai trail ». Et parions aussi que je ne serai pas la seule à user (voire abuser) de ce prétexte fallacieux pour me dérober à tout un tas d’obligations… 😉
J’ouvrirai d’ailleurs cette ère heureuse dès ce week-end puisque je refuserai toute proposition pour une excellente raison : samedi, j’ai Festitrail à Autrans. Pour les non-initiés ou les non-Rhônalpins, je précise que le Festitrail est un événement sportif composé de deux trails blancs, l’un de 15 km, l’autre de 24 km. Son petit nom vient de ses liens de parenté avec le Festival International du Film de Montagne avec lequel il entretient un partenariat. Et quel partenariat… Il y a des courses où le dossard donne accès à une pasta party. C’est pratique, mais guère décoiffant. Et il y a des courses comme le Festitrail où le dossard ouvre les portes d’une salle de cinéma et de conférences. Là, c’est plus que séduisant ! Samedi, j’aime autant vous dire que je serai pressée comme jamais de rallier la ligne d’arrivée puisque l’après-midi de projections cinématographiques commencera à 14 heures. Va falloir carburer sur les sentiers (que je n’espère pas enneigés…) pour boucler les 24 km et 800 m D+, la douche et le déjeuner entre 10h30 et 14h ! Malheureusement, je pense que ce sera cuit pour rencontrer Ueli Steck… 😥
Zoom sur les chaînes à neige
Pourquoi s’inscrire à un trail blanc si l’on n’aime pas courir sur la neige ? Excellente question !… Sans doute parce qu’on espère que les flocons ne seront pas au rendez-vous. Sûrement parce que le Festitrail sera l’ultime compétition de ma saison. En attendant, j’exhume mes Yaktrax du carton… en espérant les ranger samedi soir sans avoir eu besoin de les chausser !
Quelques secondes suffisent pour enfiler des chaînes grâce à un ingénieux système de caoutchouc et d’armatures métalliques. Une fois posée sur la chaussure, une lanière permet d’ajuster le serrage et d’assurer sa fixation.
Les avantages :
– très faciles à mettre
– très bonne accroche sur neige tassée et glacée
– légère amélioration de l’accroche dans la neige fraîche
– amélioration de la qualité des appuis au sol
Les limites :
– peu d’intérêt dans une neige profonde
– hausse sensible du poids aux pieds
– désagréable sur les portions sans neige
– bien choisir la taille sous peine de réduire la tenue sur la chaussure
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